Histoire et chronologie de la chrétienté
De 0 à l'an 1000
An1
C'est la référence officielle (choisie au VIe siècle) du calendrier
chrétien
Dans la province romaine de Galilée, les Esséniens annoncent la venue
prochaine d'un sauveur puis la fin prochaine du monde. C'est aussi la date
officielle de la naissance du mythe Jésus de Nazareth, date choisie par le
moine Deny le Petit d'après Luc qui affirme que JC a eu 30 ans "en l'an 15
du principat de Tibère" ce qui contredit Mathieu (Hérode) et Luc
(Quirinius). A cette époque, les imposteurs, prestidigitateurs...
prenaient le titre de Christ. A cette époque, le village de Nazareth
n'existait pas ! (il a été créé beaucoup plus tard par les croisés) Source www.bible.chez-alice.fr : révérend
Taylor. Gérald Messadié - 4000 ans de mystifications historiques.
6
Quirinius, gouverneur de Syrie, entre en fonction (censé gouverner à la
naissance de JC selon Luc 2-2). Cette erreur de date reflète aussi la
méconnaissance des rédacteurs des évangiles. L'empereur romain Octavien,
occupe définitivement la Palestine, enlève Archéaleos, fils d'Hérode, du
trône de Jérusalem pour y mettre Copponius qui n'est pas juif. Pour les
Hébreux, cette substitution représente la réalisation de la prophétie de
Jacob "La venue du Messie sera vérifiée lorsque le sceptre de David aura
été enlevé des mains d'un juif pour passer dans celles d'un étranger". La
conséquence de l'exaltation de la prophétie de Jacob dans le peuple
hébraïque fut que des messies commencèrent à surgir un peu partout. Ces
messies étaient considérés par les romains comme des perturbateurs et
étaient capturés comme Theudas, Dosidée de Samarie, Meadre, Jean de
Gamala, Simon. La lecture de cette prophétie par les auteurs des évangiles
a conduit Matthieu à situer la naissance de Jésus-Christ sous Hérode en -4
et Luc sous Quirinius en +6. Cette contradiction, gênante pour l'Église
n'a toujours pas été résolue... Sources
www.bible.chez-alice.fr : "Le Nouveau testament", "Dossiers
d'Archéologie" N°279-Dec 02 - Jan 03.
Publius
Sulpicius Quirinius :
Ier
siècle
Les sectes monothéistes qui attendent le Messie ou qui affirment qu'il est
déjà venu pullulent et vont proliférer autour du Ier IIe et IIIe siècle :
Audiens, Apolinnariens, Arabiens, Ariens, Baptistes, Batrachites,
Borborites, Cerdoniens, Cerinthiens, Collutiens, Corpocratites,
Donatistes, Ebionites, Encratites, Enthousiastes, Esséniens, Euchites,
Eunomiens, Heracleonites, Hermogéniens, Hydroparastates, Macédoniens,
Mandéens, Manichéens, Marcéliens, Marcionistes, Masbothéens, Messaliens,
Millénaires, Montanistes, Nabatéens, Nazaréen, Naziréen, Novatiens,
Ophites, Orphites, Papianistes, Pauliens, Pauliniens, Pépuzites,
Photiniens, Phryges, Pneumotaches, Priscillanistes, Sabatiens, Sabéens,
Saccophores, Tascodrogites, Tessarécédécatites, Tétradites,
Valentiniens... qui pratiquaient plus ou moins la Torah. Arrive Paul qui
simplifie tout ça en ne demandant à ses disciples que la conversion
intérieure et le baptême. Paul annonce la venue d'un messie intemporel :
Christ (du grec "khresto" : oint et consacré). C'est un succès et le
mouvement "chrétienté" s'étend rapidement autour de la Méditerranée,
souvent aux dépens des autres sectes déclarées hérétiques. Source
www.bible.chez-alice.fr
: "Panthéisme" François Bouvier
29
à 33
Cette période correspond aux écrits les plus falsifiés et surtout amputés
par les clercs chrétiens : la censure est en marche : Flavius Josèphe,
Tacite Suétone, Philon, Dion Cassius, Paterculus... ont été amputés ou
bricolés. A chaque fois, chez tous ces auteurs, une lacune portant sur les
années 29-31 est constatée. Les clercs chrétiens ont fait le vide pour
suggérer que les passages disparus auraient témoigné de l'existence de JC
alors qu'ils étaient muets à son sujet ? Source
www.bible.chez-alice.fr
: "Jésus anatomie d'un mythe P. Boistier
33
Date officielle de la "mort" de Jésus de Nazareth, officiellement crucifié
par les romains puis ressuscité (pour ceux qui croient au mythe). On
commencera à écrire les premiers témoignages sur sa vie et sa mort plus de
cent ans plus tard. "La résurrection de Jésus, à la base de la foi
chrétienne n'est pas un événement historique" (Joseph Moingt). Les seuls
témoignages de la résurrection de Jésus sont ceux de gens ayant la foi, et
pour cause... Notons ici que dans la crucifixion romaine, le condamné est
debout, les bras attachés à une poutre horizontale (patibulum) soutenue
par 2 pieux fourchus (crux) et qui, épuisé, meurt par étouffement. Ce
n'est que sous Constantin, au IVe siècle que l'Église a adopté la croix :
symbole égyptien, symbole de Mithra et de Tammouz pour augmenter l'impact
de l'image du Christ. Notons aussi que quand on meurt par crucifixion, on
meurt étouffé et le supplice dure plusieurs jours et non pas trois heures
comme Jésus christ. Mais les auteurs des évangiles ont essayé de faire
coïncider l'histoire avec les prophéties ce qui a engendré pas mal
d'absurdités. Enfin, des expériences ont montré que si on cloue quelqu'un
sur une croix par les mains, celles-ci se déchirent et ne peuvent pas
supporter le poids du supplicié. Sources www.bible.chez-alice.fr : Joseph
Moingt. "Les grands contemporains de Jésus ont-ils parlé de lui ? Non. Les
pièces officielles de l'administration romaine gardent-elles trace de son
existence ? (...) Nul résumé d'une délibération concernant le
christianisme au Sénat. Y eut-t-il un rapport adressé à Tibère par Ponce
Pilate sur "l'affaire Jésus" ? C'est possible, mais nous ne l'avons pas. A
considérer les compatriotes de Jésus parmi lesquels se déroula sa vie
humaine et à recueillir leurs témoignages, on n'est pas plus avancé. Les
manuscrits de la mer Morte sont muets aussi. Pas un seul document n'a été
trouvé dans les manuscrits de la mer Morte où il soit question du fils de
Marie". Source
www.bible.chez-alice.fr : "Jésus en son temps" Daniel Rops de
l'académie française.
55
?
Paul ou des évangélistes Esséniens (l'existence de Paul n'est pas
certaine, ce qui est certain, c'est que tous les écrits dits "de Paul" ne
sont pas du même auteur. Par exemple, les épîtres à Timothée, à Tite, aux
hébreux... ne sont pas de Paul. De nombreuses épîtres ont été rallongées
ultérieurement, probablement vers 150. Ce sont dans ces ajouts que les
indices d'un Jésus réel sont les plus nets). Paul a probablement été
converti à Damas par les Esséniens, il en récupère des formules comme
"Nouvelle alliance". Paul récupère le nom de Krishna pour construire
l'histoire d'un Christ Messie mythique. Paul ne parle jamais de la
naissance de Jésus de Nazareth (qu'il n'a jamais rencontré : Ephes 3-3 :
"C'est par révélation que j'ai connaissance des mystères que je viens de
vous exposer"). Paul parle d'un Jésus Christ intemporel, éthéré, mythique,
pas du Jésus naît à Nazareth, auteur de miracles devant des milliers de
gens et crucifié par Pilate. D'ailleurs A. Renan a écrit "Pour Paul, Jésus
n'est pas un homme qui a vécu ou enseigné (...) C'est un être tout divin".
Paul cite 200 fois le Christ et seulement 12 fois Jésus, à chaque fois
d'une manière maladroite en l'ajoutant à Christ : Christ-Jésus ou
Jésus-Christ comme si le "Jésus" avait été rajouté après coup... Paul
n'utilise jamais l'expression "Jésus a dit" ou "Jésus a fait" ou "Jésus de
Nazareth" ou "Jésus de Bethléem". Et pour cause, les quatre évangiles de
Marc, Luc, Matthieu et Jean (où le personnage du Christ va prendre forme),
seront écrites au moins un siècle plus tard... Paul ne cite jamais des
lieux aussi essentiels que Nazareth, Bethléem, Golgotha...) Paul ne se
rend jamais à Bethléem, jamais à Nazareth et très tardivement à Jérusalem
où il ne prend pas la peine de s'informer au sujet d'un certain Jésus de
Nazareth (incroyable ! non ?)... Paul pense qu'il sera encore en vie quand
Jésus descendra du ciel... (I Thess IV-15) Il y a un nombre extraordinaire
de contradictions entre les écrits de Paul et les quatre autres évangiles.
Paul parle d'un Christ, personnage surnaturel, cosmique, sans existence
réelle, inspiré du martyr du Maître de justice des Esséniens. Il attend
impatiemment sa venue prochaine. Dans 1 Corinthiens 15, Paul essaie de
convaincre le lecteur que les humains peuvent ressusciter de la mort :
pourquoi ne cite-t-il pas Jésus ou même Lazare ? Quand Paul parle du
baptême des chrétiens; pourquoi ne parle-t-il pas du baptême du Christ et
de Jean le Baptiste ? Paul écrit aussi (Éphésiens 3:4-5) "Le mystère du
Christ, qui, dans les générations précédentes, n'a pas été révélé aux
hommes". Sources
www.bible.chez-alice.fr : "Le Nouveau testament", "Déceptions et mythes
de la bible" Graham, "Jésus-Christ Mythe ou personnage historique" R.
Peytrignet. Gérald Messadié -
4000 ans de mystifications historiques
64
Mort officielle de Saint-Pierre (Simon), saint bicéphale : l'un de ses
crânes est à Saint-Pierre au Vatican (en fait, il s'agit d'un crâne de
femme !), l'autre à Saint Pierre et Paul hors les murs, premier pape. En
réalité, Saint-Pierre, comme les douze premiers papes, est un personnage
légendaire qui n'a jamais existé. Sources
www.bible.chez-alice.fr : Encyclopædia Universalis, Académie Pontificale
Archéologique.
66
- 70
Révolte de la Judée contre l'occupant romain. En représailles, les légions
romaines rasent Jérusalem, pillent et détruisent le temple et exterminent
des milliers de Juifs. C'est sans doute ces heures sanglantes qui
inspireront, presque un siècle plus tard, les auteurs des évangiles et de
l'histoire de Jésus de Nazareth. D'après les chrétiens, c'est la date de
rédaction des évangiles : les chrétiens auraient bien voulu proposer une
date encore plus ancienne pour que les auteurs aient connu Jésus mais la
prophétie au sujet de la destruction du temple de Jérusalem les en
empêchent !
Vers
80
Personnage historique, magicien ou thaumaturge, Apollonius de Tyane
incarne le sage idéal, l'homme divin au cœur pur. Son histoire aidera les
rédacteurs des Évangiles à écrire la leur. Source
www.bible.chez-alice.fr : "Encyclopædia Universalis".
Apollonius de Tyane, Musée archéologique d'Héraklion :
90
La fin du monde d'après St Clément. Le début d'une longue série : 1205
pour Joachim de Flore, 1874, 1914, 1925, 1941, 1969, 1975 pour les témoins
de Jéhovah (qui, vu les échecs successifs, ont mis un bémol depuis...) mai
2000 pour Nostradamus.
Portrait
imaginaire de la basilique Saint-Paul-hors-les-murs (mosaïque du milieu
du XIXe siècle) :
95
Écriture du livre de l'Apocalypse : un amalgame de textes, Jésus de
Nazareth n'est fait mention nulle part dans ce livre écrit 65 ans après sa
"mort" par ses serviteurs : les auteurs, sans doute des naziréens, y
parlent d'un Jésus Christ mythique : aucune allusion à l'histoire relatée
par les évangiles. La mère du Christ n'est pas encore Marie (tiré du nom
égyptien Mari-Amon) mais la Vierge céleste. Jésus n'a pas encore
d'existence terrestre... Ce livre n'a pas été écrit par Jean mais
probablement repris d'une tradition antique très ancienne qui rapporte la
légende Mithraïque de Zarathoustra. Nota
: dans 22:18, un rédacteur voue aux fléaux de Dieu celui qui modifiera son
livre. Ce qui prouve qu'à cette époque, déjà la "fraude pieuse", qui
consiste à modifier les textes pour les besoins du moment, est très
répandue. Elle battra son plein entre +100 et +300 : on truquait pour la
gloire de Dieu : la liste des martyrs, des évêques, des papes, on invente
des écrits de Marc-Aurèle, une correspondance entre Paul et Sénèque. Plus
tard, une fausse lettre de Saint-Pierre, des lettres entre Pilate et
Tibère, une lettre de Pilate à Claude, une correspondance entre le roi
Agbar et Jésus, des lettres de la vierge Marie, des milliers
d'apocryphes, des fausses décertales, la fausse donation de Constantin, le
faux concile de Sinuesse. Bref la création de faux devient une spécialité
de l'Église. Sources
www.bible.chez-alice.fr : "Le Nouveau testament", "Jésus-Christ Mythe ou
personnage historique" R. Peytrignet
100
Juste de Tibériade écrit "L'histoire des hébreux". Tous les exemplaires de
ce livre compromettant ont été détruits par les chrétiens (un "grand
nettoyage" de presque deux mille ans). Mais Photius, patriarche de
Constantinople (810-895) qui l'a lu vers 860 écrira : "Dans aucune partie
du livre de Juste de Tibériade je n'ai trouvé la plus petite référence qui
parle de la naissance de Christ, de sa vie, des événements et des miracles
qui le concernent".
110
Saint Ignace, l'évêque d'Antioche, tente de répondre à des contradicteurs
qui disaient qu'ils ne pouvaient admettre ce dont ils ne trouvaient pas
trace dans les archives officielles. Au lieu de réfuter cette affirmation
par un "témoignage officiel", aussi maigre fut-il, Ignace s'en tint à de
vagues formulations pieuses. À l'époque, donc, il n'existait aucune
archive officielle au sujet de l'arrestation de Jésus, de sa condamnation,
de son supplice et, surtout, d'une éventuelle enquête effectuée après sa
résurrection.
Saint
Ignace, fresque du monastère d'osios Loukas :
Vers
120
Rédaction du "Didakhê" ou "Doctrine des douze apôtres" dans lequel les
apôtres ne sont pas encore les disciples du Christ mais de simples
messagers des communautés pré-chrétiennes. Qui ignore la crucifixion de JC
et qui ne fait aucune allusion à la vie de ce personnage. Ce qui prouve
qu'à cette date, la rédaction des évangiles de la Bible n'avait pas encore
commencé.
Vers
125
Date estimée de la rédaction du papyrus 52 de la librairie John Rylands à
Manchester en Angleterre et dont beaucoup affirment qu'il "contient"
l'évangile de Jean. En fait le manuscrit "contient" environ 13 mots dont
certains incomplets. Rappelons aussi que certains passages de Matthieu
(Les Béatitudes) se trouvent dans un manuscrit de Qumran (4Q525) écrit 125
ans AVANT Jésus-Christ....
Manuscrit Rylands P52 :
130
Jérusalem, après avoir été entièrement rasée par les romains en 70. 60
ans plus tard, est rebatie et romanisée par Hadrien. Il ne reste donc
plus rien des vestiges de l'ère du supposé Christ.
132
Bar Kocheba se déclare le messie des juifs, prend la tête d'une armée
contre les romains. A l'issue d'une guerre de trois ans, c'est une
nouvelle défaite, Jérusalem est de nouveau rasée. Les évangiles font
allusion à cette histoire : encore une prophétie réalisée a posteriori...
Mais qui prouve en fait que les évangiles ont été rédigés après 135.
Pièce
d'argent Bar Kochba, 134 :
Vers
140
Rédaction du "Pasteur d'Hermas" qui ignore le nom même de Jésus. Les
évangiles, à cette date, n'étaient pas encore commencés...
144
Un riche armateur grec du nom de Marcion (Né à Sinope vers 85) apporte à
Rome les dix épîtres attribuées à Paul (plus tard, il y en aura
quatorze... Les quatre dernières ont été rajoutées par Clément pour faire
le pont avec les évangiles) et une amorce d'évangile : "L'an quinze du
règne de Tibère César, au temps de Pilate, le Christ Jésus, fils de Dieu
descendit du ciel et il apparut à Capharnaüm, Ayant pris apparence
d'homme, il paraissait âgé de 33 ans..." Personne, à ce moment-là, ne
réfute cette thèse... Personne ne demande à Marcion d'aller voir à
Bethléem, à Nazareth puisque le mythe de la naissance n'existe pas
encore... (A noter que la ville de Capharnaüm n'existait pas en Galilée).
On commence à abandonner le Christ intemporel de Paul pour parler d'un
Christ qui est réellement descendu sur Terre, envoyé par Dieu le père,
persécuté crucifié et ressuscité. L'histoire de sa naissance n'est pas
encore vraiment développée. Le Christ a d'abord été pensé sous une forme
mythique puis il a été imaginé sur Terre à 30 ans (comme nombre des
prédécesseurs prophètes), le récit de la nativité est arrivé beaucoup plus
tard. C'est pour ça qu'il y a un "trou" dans la vie du Christ, décrite
dans les évangiles, entre son enfance et 30 ans.
"Si les manuscrits enrichissent notre compréhension du christianisme
primitif, ils n'en ébranlent pas moins les croyances naïves que certains
chrétiens entretiennent sur la judéité de Jésus qui n'aurait été, selon
eux, qu'accidentelle ou "incidentelle". A les en croire, le message de
Jésus était entièrement novateur, unique, sans la moindre relation avec
quoi que ce fut qui l'ait précédé, bouleversant, par sa nouveauté
révolutionnaire, tous ceux qui le recevaient". Sources
www.bible.chez-alice.fr : Herschel Shanks "L'énigme des manuscrits de la
Mer Morte", "L'évangélion Marcionite" André Wautier.
L'apôtre
Jean et Marcion de Sinope, peinture sur vélin, XIe siècle, Pierpont
Morgan Library :
Vers
150
Parmi les apologistes chrétiens du 2ème siècle, Aristide, Saint
Justin et Tertulien sont les seuls qui prononcent le nom de Jésus-Christ.
Tous les autres Pères de l’Église du 2ème siècle : Tatien, Athénagore,
Théophile, Hermias, Quadratus, etc. ne connaissent pas le nom de Jésus.
Ils ne parlent que du Christ.
Vers
150
Justin Martyr (mort en 165), le premier à parler des évangiles (mémoires
des apôtres), dont la rédaction est entamée mais pas entièrement
achevée... Mais comme Tatien, Théophile, Athénagoras, Minucius Félix... ne
parle pas de Jésus de Nazareth dont l'histoire n'est pas encore élaborée.
Non seulement Jésus de Nazareth n'apparaît pas dans les premiers écrits
chrétiens : Pasteur d'Hermas, Épître de Barnabé, Évangile de Pierre,
apocryphes nombreux, textes gnostiques (Évangile de Thomas), mais il est
totalement ignoré de toutes les tendances juives de l'époque : Pharisiens,
Sadducéens, Zélotes, Esséniens et poussons la fouille : Séthiens,
Caïnites, Naassènes... Rien. Tous ces textes chrétiens qui ne citent pas
Jésus de Nazareth seront plus tard prudemment rejetés par les Pères de
l'Église
Les chroniqueurs, rédacteurs, historiographes du temps ne citent jamais ce
nom, il n'est signalé sur aucun registre, dans aucune gazette des faits
divers et pourtant chaque agitateur, prophète, magicien, provocateur est
signalé et surveillé ! Étrange... Comment un homme dont la renommée
s'étendait jusqu'en Syrie, qui aurait ameuté les foules, arpenté le pays
(restreint), prêché dans les synagogues, stupéfié les plus grands sages
juifs, accompli de nombreux miracles devant des masses de milliers de
personnes, chassé les démons, fustigé les grands prêtres du Temple;
comment cet homme acclamé par le peuple à Jérusalem comme David sur son
âne, et finissant en croix hué comme un malfaiteur aurait-il pu échapper à
l'attention perspicace des romains et comment le judaïsme aurait-il pu
l'ignorer ? Jésus de Nazareth n'apparaît nulle part dans les manuscrits de
la Mer Morte dont les derniers ont été écrits en 68 après JC. Source
www.bible.chez-alice.fr : Herschel Shanks "L'énigme des manuscrits de la
Mer Morte"
Vers
160
St Justin écrit sa "Vie du Christ", il n'a jamais entendu parler des
évangiles dont la rédaction, en cours, n'est pas achevée.
Portrait
imaginaire de Justin Martyr, de André Thevet :
Vers
160
Une amorce d'évangile inspiré de celui de qui raconte la mort du Christ
mais non sa naissance permet à certains fidèles de considérer que Jésus
n'était pas vraiment un homme. Pour contourner ce problème, Clément à Rome
réécrit tous les textes existant pour les mettre en concordance : il
rajoute quatre épîtres aux dix épîtres dites "de Paul". Puis Clément
ajoute un récit de la conception, de la naissance et de l'enfance de Jésus
qui prend ainsi une réalité historique pour mieux convertir les foules. Il
écrit aussi des épîtres de Pierre. Mais malgré les efforts d'unification
de l’Église de Rome, il circule au moins déjà environ soixante évangiles :
il y a de nombreuses sectes et sous-sectes comme l'écrit Celse dans son
"Discours vrai contre les chrétiens". Pour mettre de l'ordre, est écrit
l'évangile de Mathieu qui est une synthèse des évangiles précédents mais
dans l'esprit de la doctrine chrétienne romaine. Notons que les rédacteurs
ne se souciaient pas d'historicité ou d'exactitude. Ils cherchaient à
construire un outil efficace pour rassembler le plus possible de sectes
sous leur bannière et pour pouvoir évangéliser le maximum de fidèles. Source www.bible.chez-alice.fr :
"L'évangélion Marcionite" André Wautier.
IIIe siècle,
contenant des fragments de l’Évangile selon Luc, peut-être dans sa version
marcionite :
Vers
165
Rédaction de l'évangile de Matthieu, écrit d'abord en araméen puis disparu
et traduit en grec par un anonyme. Apparu dans sa première édition sous le
nom de Lévi puis ensuite au IIIe siècle sous le nom de Matthieu apôtre (au
moment où l'on rajoute le récit de la nativité), pour augmenter la
crédibilité du récit. On complète l'histoire du Christ de Paul en
s'inspirant du Maître de justice des Esséniens (mort en -65), du messie de
Ménahem (mort en -4), de Jean de Gamala, d'Horus, de Mithra, de Krishna et
d'un tas de légendes de l'époque pour lui donner un aspect historique et
la faire correspondre, autant que possible, aux prophéties de l'ancien
testament :
* Les auteurs font descendre Joseph de la lignée de David : au départ,
Christ n'est fils de Dieu qu'à sa résurrection puis plus tard après son
baptême et enfin dès sa naissance. La généalogie de Matthieu contredit
totalement celle de Luc.
* Pour donner du poids à leur histoire, les auteurs font naître Christ
d'une vierge comme avant lui Attis de Phrygie, Dyonisos/Bacchus,
Horus/Osiris, Krishna, Mithra, Persée, Zarathoustra, Bouddha (dans la
Lalita Vistara).
* Les auteurs continuent de plagier en faisant le "père" de Christ :
Joseph (qui veut dire "constructeur") un charpentier comme avant lui
Krishna et Horus.
* Ils récupèrent la prophétie de Michée " Et toi (Bethléem) Ephrata,
le moindre des clans de Juda, c'est de toi que me naîtra celui qui doit
régner sur Israël ". Autrefois à Bethléem, des païens célébraient la
naissance du dieu des céréales Tammouz dans une grotte. Christ naît donc
dans une grotte à Bethléem ce qui contredit Luc. Mais Matthieu fait
ensuite déménager Christ à Nazareth pour respecter la prophétie et en
faire un "nazaréen d'adoption".
* Les auteurs précisent que Christ est né au temps d'Hérode pour respecter
la prophétie : "La venue du Messie sera vérifiée lorsque le sceptre de
David aura été enlevé des mains d'un juif pour passer dans celles d'un
étranger" Hérode est mort en -4, Christ est donc né au plus tard en -4 ce
qui contredit Luc et la date officielle.
* Ils copient Mithra en citant les mages comme pour Bouddha, Horus/Osiris,
Krishna, Mithra.
* Les auteurs décrivent l'étoile qui guide les mages pour répondre à la
prophétie de Balaam : " Un astre issu de Jacob devient chef, un
sceptre se lève issu d'Israël ". Une étoile comme avant lui, Horus,
Bouddha, Krisna, Abraham, Auguste, Alexandre. Les noms donnés aux rois
mages datent du Moyen-Âge.
* Ils font de l'or, de l'encens et de la myrrhe comme pour Bouddha et
Krishna.
* Pour suivre la prophétie, "J'ai appelé mon fils de l'Égypte", les
auteurs complètent avec un voyage en Égypte imaginaire qui n'est pas
mentionné dans les autres évangiles.
* Ils récupèrent la légende du tyran Kamsa qui, en 1500 av JC avait
persécuté Krishna et ordonné le meurtre de milliers d'enfants en bas âge
et écrit que Hérode fait massacrer les enfants de moins de deux ans ( le
massacre des innocents). Ce massacre n'a jamais eu lieu, personne,
d'ailleurs n'en a entendu parler...
* Les auteurs ajoutent l'histoire de Jean le Baptiste (tiré directement
d'Anup le baptiseur d'Horus) pour baptiser Christ. A ce moment de la
rédaction, Christ n'était pas encore né "fils de dieu".
* Ils recopient ensuite les écrits Esséniens de Qumran 4Q525 (écrits vers
-125) "Heureux les pauvres en esprits..."
* Comme Krishna, le Christ guérit les malades, il accomplit des miracles.
* Comme Horus/Osiris et Mithra il a 12 disciples.
* Comme Bouddha, il a nourri les masses avec un petit morceau de pain
recopiée sur la légende de Bouddha qui guérit les malades, nourrit 500
personnes à partir d'un "petit panier de gâteaux".
* Comme Osiris/Horus il fait un sermon sur la montagne, * Christ
prophétise la destruction du temple de Jérusalem (détruit en +70). Les
prophéties a posteriori fonctionnent toujours !
* Les auteurs écrivent que Christ devient célèbre puisque sa renommée
gagne la Syrie, les gens viennent l'entendre de loin. Qu'importe si aucun
chroniqueur de l'époque n'en a entendu parler !
* Comme Dyonisos/Bacchus, Attis de Phrygie, Horus/Osiris, Krishna, Christ
meurt sur la croix, entre deux voleurs, il est mis au tombeau trois jours
puis il ressuscite.
* Lors du récit de la condamnation du Christ, les auteurs font un effort
pathétique pour suivre les prophéties et rejeter la faute sur les juifs ce
qui les conduit à écrire des énormités historiques : un tribunal non
romain n'avait pas le pouvoir de condamner à mort. Le Sanhédrin ne pouvait
pas siéger la nuit, la veille de Pâques et encore moins exécuter la
sentence le lendemain jour de Shabat ! Lors des crucifixions, les romains
attachaient par les bras le condamné à une poutre (patibulum) que l'on
posait sur 2 pieux fourchus (crux) et le condamné, épuisé mourrait étouffé
sous le poids de sa tête au bout de deux ou trois jours pas en quelques
heures. La coutume de libérer un prisonnier à l'occasion de Pâques n'a
jamais existé.
Les auteurs des évangiles manquent d'imagination : si l'on enlève au récit les emprunts à l'Ancien Testament, Krishna, Horus, Mithra, Bouddha et au Maître de justice, il ne reste à peu près rien de la rédaction de l'évangile de Matthieu ! Sources www.bible.chez-alice.fr : "Nouveau Testament, "Encyclopædia Universalis", "The Celestial Scriptures" "Keys to the suppressed Widom of the ancients" C.M. Hook p318, "Narrativity in Biblical and relative texts" L. Martin C.Scott p92, "Bouddhisme et Nouveau Testament" R. Stehly "An interpretation of Ancient Scriptures" Alvin Boyd Kuhn p12, "Jésus" Michel Gozard, "Judeo Christianisme Le Mythe Des Mythes?" Nas. E Boutammina
165
L'identité de l'Eucharistie chrétienne avec les rites antiques de
manducation du dieu n'ayant évidemment échappé à personne, il s'éleva très
tôt de vives critiques quant à l'institution de ce rite par Jésus. Justin
de Naplouse puis Tertullien ont tous deux cru pouvoir répondre à
ces critiques en prétendant que c'était le diable qui, volontairement,
avait instillé préalablement de semblables rites dans les religions
païennes afin de ridiculiser par avance la sainte Eucharistie. Un aveu
évident que ces rites existaient antérieurement au christianisme.
Vers
170
Rédaction de l'évangile dit de Marc
Nota : les auteurs font allusion à
la défaite de Bar-Kocheba de 135 ce qui prouve que cet évangile est
postérieur à cette date. L'évangile de Marc, pas mal trafiqué a été
construit en trois couches : miracles, prières, paraboles.
La multiplication des pains est recopiée sur la légende de Bouddha qui
guérit les malades, nourrit 500 personnes à partir d'un "petit panier de
gâteaux". De même les disciples de Bouddha, ne trouvant pas de bateau pour
traverser une rivière, sont entrés en transe méditative et ont marché sur
les eaux. Source
www.bible.chez-alice.fr : "Narrativity in Biblical and relative texts"
L. Martin C.Scott p92, "Bouddhisme et Nouveau Testament" R. Stehly.
170
Celse (d'après Origène) écrit dans son "Discours vrai" que les chrétiens
ont remanié le texte original de l'Evangile trois ou quatre fois ou plus
encore et l'ont altéré pour pouvoir opposer des négations aux critiques.
Denys de Corinthe et Irénée de Lyon condamnent le "trafic des textes" du
Nouveau Testament. La "fraude pieuse" (expression qui deviendra célèbre)
est en pleine expansion. Source
www.bible.chez-alice.fr : "Jésus?" Michel Gozard
Vers
175
Rédaction des Actes des apôtres.
180
Le nom de Jésus est ajouté à celui de Christ. Auparavant, il aurait été
jugé ridicule de donner un nom propre à un personnage imaginaire. On
choisit donc Joshua (Jésus) : "Celui qui sauve". Les chrétiens furent
accusés de tromperie et d'escroquerie. Mais la répression chrétienne qui
alla croissant au fil des siècles fit progressivement taire les opposants.
Apparition de certains textes de Paul (mort depuis longtemps) comme la IIe
épître à Timothée : un faux manifeste... A. Renan distingue quatre ou cinq
finales dans "l'Épître aux romains" ce qui suppose autant de rallonges... Source www.bible.chez-alice.fr :
"Jésus-Christ Mythe ou personnage historique" R. Peytrignet
Vers
180
Rédaction (pas définitive) de l'évangile dit de Luc déclaré disciple de
Pierre et de Paul qui reprend en partie l'histoire de Matthieu et déclare
n'avoir pas vu ce qu'il raconte :
* Les auteurs font descendre Joseph de la ligné de David. La généalogie de
Luc contredit totalement celle de Matthieu.
* A cause d'une erreur de traduction du mot hébreu "nazir" (le juste) qui
devient nazaréen (habitant de Nazareth). Les auteurs font naître
Krishna/Christ à Nazareth (qui n'existe pas encore).
* Ils ont une autre lecture de la prophétie (Hérode est à moitié juif) et
font naître Christ sous Quirinius donc en +6. Cette date contredit
l'évangile de Matthieu et la date officielle.
* Les auteurs font naître Christ d'une vierge comme, avant lui, le Soleil,
Attis de Phrygie, Bouddha, Dyonisos, Horus, Krishna, Mithra, Persée,
Gengis-kan, Foé....
* Ils font naître Christ pendant le recensement général ordonné par
l'empereur Auguste. Il n'y a eu aucun recensement général ordonné par
Auguste ! Un recensement pour impôts est ordonné en Judée par Quirinius en
+6. Ce recensement ne nécessitait pas de déplacement sur son lieu de
naissance.
* Ils rajoutent des détails mais ils font d'autres erreurs de dates :
Jean-Baptiste prêche en " l'an quinze du principat de Tibère ",
soit en 28, et que "Jésus avait environ trente ans lorsqu'il commença son
ministère". Pourtant 28-6 =22 et non 30.
* Comme pour Bouddha et Horus/Osiris, Christ enseigne au temple à 12 ans.
* Les auteurs ne connaissent pas Nazareth qui n'existe pas mais ils
donnent des détails : Nazareth est bâtie sur une montagne. Les croisés
construiront la ville dans une vallée. Elle y est toujours !
* Ils récupèrent une vieille légende d'Horus/Osiris (dieu égyptien qui
ressuscite El-Azar-us, d'entre les morts). Lazare habite à Béthanie avec
Marie et sa sœur Marthe. Lazare malade meurt puis est ressuscité par
Jésus. Dans cette histoire, les rédacteurs de la Bible ne se sont pas
foulés : ils ont recopié une vieille légende égyptienne sans même prendre
la peine de travestir les noms ! La légende égyptienne précise que Osiris
doit voyager jusqu'à Béthanu (La maison du dieu Anu en égyptien; Anu est
un nom d'origine sumérienne qui veut dire le premier des dieux) pour
atteindre son père mort. Il y a aussi les deux sœurs Meri et Merti et leur
frère nommé El-Azar-us. Précisons que Béthanie n'existait pas (encore) du
temps de Jésus ! Bref, du plagiat pur et simple ! El-Azar-us devient
Lazare, Bethanu devient Bethanie, Meri et Merti, Marie et Marthe ! Du
travail d'amateur débutant !
* Les auteurs donnent d'autres détails concernant la mort de Christ : "Il
y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure.". Aucun
observateur de l'époque ne l'a remarqué !
Les quelques éléments nouveaux de l'évangile de Luc sont ou en complète
contradiction avec Matthieu ou bien des faux manifestes. Source
www.bible.chez-alice.fr : "The Celestial Scriptures" "Keys to the
suppressed Widom of the ancients" C.M. Hooks p318, Désillusions et
mythes de la Bible, par Lloyd Graham, p. 338
Vers
180
Rédaction de l'évangile dit de Jean, (Papias n'en a pas entendu parler)
sans doute à Alexandrie, en Égypte sous le règne d'Hadrien qui recopie
plus ou moins les évangiles précédents. Il est amusant de noter que
l'évangile "de Jean", ne parle pas de l'apôtre Jean... La rédaction
"définitive" sera achevée vers le IVe siècle. Les corrections et les
retouches seront nombreuses au fil des siècles. Le plus ancien manuscrit
(très incomplet) qu'on en possède date du IVe siècle. Les auteurs font une
compilation des légendes, des mythes et des religions connus à l'époque.
Ils recopient de nombreux passages chez les Esséniens, en particulier "La
Règle" qui date de 100 av. J.C. Le nom et le nombre des apôtres varient
beaucoup d'un évangile à l'autre. Jean recopie la légende de Dyonisos qui
transforme l'eau en vin, au début de chaque mois de janvier comme les
noces de Cana et d'ailleurs, comme Osiris...
Au départ,
comme dans les écrits de Paul, Jésus-Christ est présenté comme un
personnage mythique dont la réalité importe peu. Mais au fil des
conversions, les auteurs donnent corps au récit et commencent par
construire ce qui deviendra le plus grand mensonge de tous les temps : en
s'inspirant du grand maître des Esséniens mort torturé en -65 et du messie
de Ménahem. Le Maître galiléen (Jésus), tel que nous le présentent les
écrits du Nouveau Testament, apparaît à bien des égards comme une
étonnante réincarnation du Maître de Justice (prêtre juif, chef de la
secte Essénienne : Élu et Messie de Dieu, rédempteur du monde, en butte à
l'hostilité des prêtres, condamné et supplicié, il monta au ciel près de
Dieu. Plus tard on rajoute des détails comme le traître Judas (recopié du
traître Devadatta qui trahit Bouddha), la vierge Marie... (Jésus serait né
d'une vierge comme, avant lui, Horus, Persée, Gengiskan, Foé...). Peu à
peu, les évangélistes construisent une histoire d'un Christ "Homme" en
ajoutant, au fur et à mesure, des récits mélangeant contexte historique et
personnages fictifs. Au cours des premiers temps de l'évangélisation, les
évangélistes se sont trouvés en concurrence avec d'autres religions où le
messie était né d'une vierge, où l'on fêtait Noël, les Pâques, où une
étoile signalait la naissance d'un illustre personnage... Les évangélistes
ont dû, pour appuyer leur action, modifier les évangiles et faire des
emprunts à gauche et à droite pour mieux convertir les masses. C'est
encore ce qu'ils font aujourd'hui.
* Vierge Marie : son histoire a beaucoup évolué au fil des siècles et
selon les auteurs... Elle apparaît une fois chez Luc, Matthieu n'en parle
pas, Marc non plus et Paul n'en a jamais entendu parler... L'histoire de
la Vierge Marie est fixée en 431 (St Célestin 1er). Le dogme de
l'Immaculée Conception date de 1854 !
* Frères et sœurs de Jésus : dont l'existence et le nombre dépendent des
auteurs. Ils ont été créés pour répondre à la prophétie : Gen XLIX-26
"Nazaréen entre ses frères"
* Baptême de Jésus fils de Dieu : le fils de Dieu étant le fils de Dieu,
on voit mal pourquoi le baptiser (la fête du baptême du Christ a été
supprimée au VIe siècle).
* Les apôtres dont les noms et le nombre varient selon les évangiles
* Soulèvement de Theudas (Act 5,36) qui aura lieu dix ans plus tard. - Les
prophéties non réalisées (la fin des temps avant que cette génération ne
passe..., trône de David, maison de Jacob) : Jésus promettait
l'établissement du "royaume des cieux", la venue de cette ère de paix
après épuration totale était imminente, il fallait l'attendre d'un instant
à l'autre (Matth. X,7 ; Marc IX,1 ; Luc XXI, 25-33 etc...). L'événement ne
s'est pas réalisé et le royaume des cieux n'est pas advenu ni du vivant de
Jésus, ni celui de ses apôtres, 2000 ans plus tard, on attend toujours...
- Et les erreurs "scientifiques" (étoile de Bethléem, discours
eschatologique) du Nouveau Testament. Notons au passage qu'aucun des
évangiles ne parle de Paul. Pourtant, les évangiles, même en utilisant la
chronologie chrétienne officielle, ont été écrits bien après les textes de
Paul.
Fabriquer une réalité "historique" au mythique Jésus-Christ à partir des récits et légendes en vogue à l'époque s'avère un puissant instrument de conversion et de prise du pouvoir que l'Église n'aura de cesse de perfectionner au cours des siècles. (L'Immaculée Conception date de 1854...). Sources www.bible.chez-alice.fr : "Le Nouveau testament", "Encyclopædia Universalis", "L'Église des premiers temps" (J. Daniélou), Enrico Riboni, "L'origine et l'évolution de la religion" Albert Churchwald, "Contrefaçon dans le christianisme" Joseph Wheless, "Jésus contre Jésus" Gérard Mordillat et Jérôme Prieur. Luigi Cascoli "La fable de Christ". A. Dupont-Sommer "Aperçus préliminaires sur les manuscrits de la Mer Morte", Herschel Shanks "L'énigme des manuscrits de la Mer Morte", "Dossiers d'Archéologie" N°279-Dec 02 - Jan 03, "La vie de Jésus démystifiée" Michel Coquet.
200
Tertullien se rend dans la ville de Magdala d'où provenait,
selon les Saintes Écritures, Marie de Magdala. Là, il enquêta au sujet de
la célèbre pécheresse, mais il ne trouva pas la moindre trace de son
existence. Marie-Madeleine est tout autant inconnue des Épîtres de Paul,
des Actes des Apôtres, des Épîtres de Jude, de Jacques, de Pierre et,
enfin, le célèbre Eusèbe de Césarée [265-340] n'en souffla mot dans son
"Histoire Ecclésiastique". Source
Robert Ambelain "Les lourds secrets du Golgotha".
Folio de l’Apologétique de Tertullien, Codex Balliolensis :
240
Mani, né à Bagdad, prêche sa doctrine, on le dit né d'une vierge, auteur
de guérisons et d'exorcismes. On l'appelle le Sauveur, le Seigneur. Il est
emprisonné, battu à mort, écorché et décapité. Mais son influence : le
manichéisme se répand. Le nom de la ville de Nazareth apparaît dans les
évangiles : il est mentionné pour la première fois par Jules l'Africain
d'après Eusèbe. Source
www.bible.chez-alice.fr : "Jésus anatomie d'un mythe" Pascal Boistier.
IIe
au IVe siècle
Justin Martyr, Tertullien, Clément d'Alexandrie, Théophile d'Antioche,
Origène et surtout Eusèbe de Césarée, faussaire génial et grand maître
d'œuvre des consciences du monde chrétien, poursuivent le travail d'Irénée
pour donner naissance au dogme qui se construit et choisir, parmi la
multitude de textes, les plus véridiques ou authentiques, répondre aux
interrogations et aux arguments des non chrétiens, combattre les
"hérésies" (Marcionisme, Docétisme, Gnosticisme). C'est à cette époque que
le clergé impose par la force ses vues obscurantistes et rétrogrades à une
population à 98% analphabète. C'est Eusèbe de Césarée qui inventa, dans
son Histoire ecclésiastique, la liste des prétendus premiers évêques de
Rome qui seront plus tard considérés comme les premiers papes.
Eusèbe
de Césarée :
III
siècle
Les titres qui figurent aujourd'hui en face des livrets : "Évangile selon
Saint-Matthieu", etc.... apparaissent. L'utilisation d'un Messie mythique
permet à la religion chrétienne de faire coïncider la date, le lieu de
naissance, le père, la mère de JC avec les prophéties de l'Ancien
Testament : le messie parfait. D'autre part, il est difficile de prouver
que quelqu'un n'existe pas. Bref, le mouvement chrétienté s'étend
encore... Source : Encyclopædia
Universalis
III
siècle
Rédaction du papyrus Chester Beatty qui contient les quatre évangiles et
les actes (ce sont peut-être des contrefaçons).
Plus aucun théologien expert du Nouveau Testament ne défend aujourd'hui
l'idée originelle stipulant que les auteurs des évangiles seraient des
apôtres de Jésus (Matthieu, Jean... qui, s'ils ont existé, étaient morts
depuis longtemps).
Le
papyrus biblique Chester Beatty :
III
siècle
C'est l'époque des innombrables martyrs chrétiens persécutés par les
romains. C'est du moins la version que voudrait nous faire avaler l'Église
chrétienne qui, une fois de plus, refait l'histoire. La réalité est bien
différente : les romains, soucieux de discipline et d'ordre, étaient très
tolérants envers les religions et acceptaient de nombreuses religions sur
leur territoire pourvu que l'ordre public fût respecté. Ainsi, de
nombreuses histoires de martyrs chrétiens ne sont que des légendes plus ou
moins habilement construites : la vierge Eulalie exécutée à Mérida
(histoire composée au Xe siècle). Sainte Lucie à Syracuse dont le voile
arrêta la lave de l'Etna. Sainte Agnès exposée nue dans un bordel mais
dont la pudeur a été miraculeusement préservée. Origène dans "la
réfutation de Celse" avoue qu'il y a eu bien peu de martyrs et qu'on peut
facilement les compter. Dom Ruinart a donné beaucoup d'histoires suspectes
de martyrs : Sainte Séphorose et ses sept enfants directement recopiée des
sept Macchabées de la Bible. Un prêtre romain aurait fait une épitaphe en
mauvais grec : ridicule ! Sainte Félicie et les sept enfants : encore plus
ridicule que le précédent. Saint Polycarbe : une histoire racontée par
Eusèbe de Césarée dit Eusèbe le menteur (l'inventeur des douze premiers
papes qui n'ont jamais existé). Eusèbe parle des archanges : un mot qui
n'existait pas encore à l'époque du supposé martyr. Saint Ptolémée : une
histoire abracadabrante. Saint Symphorien d'Autun qui contredit ce que
l'on sait de Marc-Aurèle. Sainte Félicité et Saint Perpétue martyres de
Carthage : une légende apparue à Salzbourg, une échelle d'or, un dragon,
un flacon d'eau miraculeux : plus proche des contes d'Andersen que de la
réalité historique. Saint Théodote et des sept vierges : une longue
histoire incroyable remplie de vierges, de miracles, de femmes nues. Saint
Romain une histoire qui défie les lois de la médecine. Les onze mille
vierges. La légion thébaine : six mille six cents chrétiens tous
martyrisés (mais dont personne n'a jamais entendu parler). La plupart des
histoires de martyrs de l'Église chrétienne sont presque toutes
semblables, écrits puérils et ampoulés, les mêmes phrases ressortent,
mêmes épithètes, mêmes exagérations qui montrent qu'ils ont été écrits de
la même main. On parle aussi des martyrs de l'empereur Dioclétien très
tolérant, dont la femme et les premiers officiers étaient chrétiens et qui
fit bâtir des églises A force de vouloir à tout prix rendre les romains
odieux, l'Église avec ses histoires de martyrs à dormir debout, s'est
rendue ridicule ! Source
www.bible.chez-alice.fr : "L'empire romain et le christianisme" André
Pigagniol, "Jésus" Michel Gozard
312
L'empereur Constantin prend le pouvoir et, grâce à son âme damnée Eusèbe
de Césarée "Le faussaire" (qui inventa les premiers papes : les douze
premiers papes déclarés par l'Église sont des personnages imaginaires),
donne à l'Église chrétienne de nouvelles structures. Puis, progressivement
seul le culte du Dieu chrétien est autorisé : c'est le début de la
persécution religieuse en Europe. Constantin réunit le concile de Nicée :
apparaît la notion de génération divine : Jésus, fils de Dieu a été
engendré dans le sein du père éternel et non pas créé. La vierge Marie
n'existe pas. L'Église supprime la fête du baptême du Christ : le 6
janvier (récupéré du culte de l'anniversaire du dieu égyptien Aiôn)
puisque "Jésus fut vrai Dieu et vrai homme dès sa naissance." Si Dieu et
son Fils existent, on peut d'ailleurs s'interroger sur l'unicité de
Dieu... mais la résurrection de Jésus, base de la foi chrétienne, implique
et engendre cette incohérence que les chrétiens ont bien du mal à
expliquer. Pâques est fixée un dimanche. Puis, après avoir fait assassiner
son beau-frère Licinius, son neveu, son fils Crispus et sa femme Fausta
(ébouillantée vive), Constantin s'engage à fond dans le christianisme
(mais sans se convertir) : il fait détruire les œuvres païennes et
hérétiques et finance la fabrication de nouveaux exemplaires de la Bible :
il donne aux gardiens du dogme l'occasion de réviser et corriger les
textes : c'est à ce moment-là que la rédaction du Nouveau Testament est
"définitive". C'est aussi à ce moment-là que le faux de Flavius Josèphe,
le seul témoignage non-chrétien de l'existence de Jésus de Nazareth, est
(maladroitement) créé. La femme, relativement libre et émancipée sous
l'empire romain verra progressivement son statut se transformer : l'Église
considère (jusqu'à l'an 1000) la femme comme un déchet qui peut être
battu, torturé, violé ou mis en esclavage. La femme n'a pas d'âme. Sources www.bible.chez-alice.fr :
Encyclopædia Universalis, "La vie de Jésus démystifiée" Michel
Coquet.
312
Sous Constantin, l'Église décide d'utiliser le symbole de la croix
emprunté aux égyptiens, à Mithra et à Tammouz. Hélène, la mère de
l'empereur, réunit une commission de prêtres, ils ont une vision de
l'emplacement du Golgotha qui se trouve, ça tombe bien, juste à
l'emplacement d'un temple de Vénus. On détruit le temple et on trouve un
tombeau taillé. Trois croix sont "découvertes" juste à côté : une sainte
relique est née. L'Église se structure et se hiérarchise : le premier pape
est mis en place ce qui est contraire d'ailleurs à la Bible : Matthieu
23-9 : "Et n'appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est
votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler
directeurs, car un seul est votre Directeur, le Christ.". Source
www.bible.chez-alice.fr : "La Bible Segond", "La vie de Jésus
démystifiée" Michel Coquet.
313
L'empereur Constantin, par l’Édit de Milan, privilégie le christianisme
par rapport à toutes les autres religions.
314
Rédaction des "Actes de Pilate" publiés sur ordre de Maximus Daja pour
relater la crucifixion de Jésus : encore un faux. Puisque la mort du
Christ est prouvée par les prophéties, des documents ont dû l'attester
mais ont été détruits par Satan : on peut donc les refaire : c'est la
fraude pieuse et c'est comme ça que l'histoire de Jésus de Nazareth s'est
élaborée progressivement. Sources
www.bible.chez-alice.fr : "Jésus en son temps" Daniel Rops,
"Jésus-Christ, Mythe ou personnage historique" Roger Peytrignet.
Manuscrit
des Actes de Pilate, Strasbourg :
Début
du IVe siècle
Rédaction à Edesse d'une correspondance entre le roi Agbar et Jésus : le
roi entend parler des talents de guérisseur de Jésus : encore un faux
(prudemment écarté par l’Église). Sources
: www.bible.chez-alice.fr : Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique
livre 1,13.
320
L'Église de Rome fait correspondre la date de naissance de Jésus-Christ
avec la naissance de Mithra, dieu qui était célébré le 25 décembre au
solstice d'hiver. L'Église avait d'abord choisi le 6 janvier, le 28 mars,
le 19 avril et le 20 mai avant de fixer le 25 décembre. Source
www.bible.chez-alice.fr : "Jésus anatomie d'un mythe" Pascal Boistier
325
L'Église adopte le nom de Jésus-Christ lors du Concile de Nicée et elle
adopte la forme du dieu égyptien Sérapis barbu et chevelu. Le mot Satan
vient de Seth ou Sat : principal ennemi d'Horus dans la mythologie
égyptienne. On fête pour la première fois la naissance du Christ le 25
décembre pour "court-circuiter" les anciennes fêtes païennes de Noël : la
renaissance du Soleil. Source
www.bible.chez-alice.fr : Hotema
325
L'empereur Constantin, dans son discours d'ouverture du Concile de Nicée,
assimile le Christ au Soleil et les apôtres aux signes du zodiaque.
325
L'impératrice sainte Hélène, la mère de Constantin découvre,
opportunément, le tombeau et le titulus (le petit panneau de bois
accroché à la croix) de Jésus Christ ! Ces découvertes permettront
d'appuyer la religion chrétienne comme la religion de l'empire voulue
par Constantin. Constantin qui fait un sanctuaire : le premier
Saint-Sépulcre. C'est ce fameux Saint-sépulcre (construit au 4e siécle
!) qui va mobiliser les corisés quelques siècles plus tard.Source www.bible.chez-alice.fr : séminaire
"L'invention de Jésus" Michel Onfray.
335
L'empereur Constantin remet au pape Sylvestre 1er la "Donation de
Constantin" qui établit l'autorité spirituelle et temporelle de la
papauté. En fait, cette histoire a été inventée en 775, le document est un
faux grossier dénoncé en 1440. Source
www.bible.chez-alice.fr : "Encyclopædia Universalis"
Tête du colosse en bronze de Constantin, IVe siècle, Musée du capitole :
343
Constance II, le fils de Constantin, fait fermer les temples romains. Source www.bible.chez-alice.fr : "Jésus"
Michel Gozard.
Solidus
de Constance II, frappé à Antioche :
IVe
siècle
St Jérôme se plaint de la falsification et du mélange des écritures. Un
faussaire rédige un faux rapport de Pilate à Tibère mais il se trompe et
met le nom de Claude à la place de Tibère. Source
www.bible.chez-alice.fr : "L'Histoire de la ville de Vienne" M. Mermet
354
Le pape Libere fixe la date de la nativité au 25 décembre pour
court-circuiter la date de la fête romaine du retour du soleil. Les
othrodoxes ont choisi la nuit du 6 au 7 janvier.
362
L'empereur Julien constate la mainmise de l’Église chrétienne sur l'empire
et décide de faire marche arrière : il fait rouvrir les temples et diminue
le pouvoir des prêtres chrétiens. Il meurt (malheureusement) d'un accident
de chasse à 32 ans... Julien a fait faire des recherches dans les archives
de l'empire au sujet de la condamnation à la croix d'un certain Jésus en
Palestine. Sans résultat. Les chrétiens viennent adorer, près de Sébaste
en Samarie, le corps de Jésus Jusqu'à ce que l'empereur fasse ouvrir le
tombeau et disperser les cendres. L’Église invente alors l'Ascension
corporelle de Jésus vers le ciel. Source
www.bible.chez-alice.fr : "La vie de Jésus démystifiée" Michel Coquet.
Pièce en bronze de Julien, 360 :
367
L'évêque Athanase d'Alexandrie dresse la liste des titres destinés à
former le Nouveau Testament parmi les soixante-dix (environ) évangiles
existants comme : les Actes de Jean, les Actes de Pierre, les Actes de
Paul, les Actes de Thomas, les Actes d'André, L’Évangile des douze
apôtres, l'Evangile de Philippe, de Matthias, de Barthélémy, l'Évangile
des Égyptiens, l'Évangile des Hébreux, l'Evangile des nazaréens, les
Évangiles de l'enfance, l'Evangile secret de Marc, L'épître de
Barnabé, l'Évangile des Ébionites, l'Evangile de perfection, l'Évangile de
Pierre, de Saint Mathias, de Saint Epiphane, l'Evangile des nazaréens,
l'Évangile de Thomas, Le Protévangile de Jacques, le Transitus Mariae,
l'Histoire de Joseph le Charpentier, le Récit des enfances du seigneur,
l'Évangile arabe de l'enfance, l'Évangile de Nicodème, les Actes de
Pilate. Et beaucoup d'autres... sont rejetés. La liste est ratifiée par le
concile d'Hippone en 393 puis Carthage en 397. Ainsi naquit le livre que
nous connaissons aujourd'hui : fruit d'une sélection humaine qui, fut-elle
excellente, ne saurait être parfaite. Sources
www.bible.chez-alice.fr : "L'Énigme sacrée", Pygmalion, Encyclopædia
Universalis, "Panthéisme" François Bouvier. NOTA : nous
recommandons la lecture de "Le livre du coq" : récit de la Passion dans
lequel un coq rôti est ressuscité par Jésus (qui l'avait fait cuire)
puis le coq discute avec les apôtres : hilarant !
Icône
d'Athanase d'Alexandrie :
370
Paulin de Nole (Pontius Meropius Anicius 353-431) ne parle pas encore de
la passion et de la crucifixion du christ qui ne sont peut-être pas encore
écrites. Sources
www.bible.chez-alice.fr : Halbwacs "La topographie légendaire des
évangiles en Terre Sainte"
Vers
380
St Jérôme écrite une lettre au pape Damase pour se plaindre des erreurs et
des falsifications dans les évangiles. Cette lettre remet directement en
cause le caractère "inspiré" ou divin" des évangiles puisqu'un de ses
meilleurs adeptes reconnaît qu'elles sont truffées d'erreurs et de
falsifications. Le pape Damase le charge de réviser les textes et d'écrire
la vulgate. Source
www.bible.chez-alice.fr : BNF
381
Concile de Constantinople : l'Esprit Saint est divin. C'est
probablement pendant ce concile qu'on invente la croix chrétienne ainsi
que la passion et la crucifixion. Mais pendant encore cinq siècles, Jésus
sera représenté sur la croix en situation de triomphe, vêtu comme un roi,
le regard brillant et visage serein. La représentation d'un Jésus
supplicié sera beaucoup plus tardive.
385
Théophile est nommé patriarche d'Alexandrie. Avec le consentement tacite
de l'empereur Théodose, il commence une violente campagne de destruction
de tous les temples et sanctuaires non chrétiens en Égypte : à Alexandrie,
les temples de Mythriade et Dyonisius puis en 391, la destruction du
temple de Sérapis et de sa bibliothèque qui contenait beaucoup de preuves
de filiation évidente de la nouvelle religion chrétienne avec les
anciennes religions indiennes et égyptiennes. Sources
www.bible.chez-alice.fr : "Encyclopædia Universalis", Enrico Riboni
386
Saint Jean Chrysotome écrit : "Que chacun s'attache à gagner son frère,
fallut-il user de violence (...) N'épargner rien pour l'arracher des
filets du démon". Saint Augustin : "C'est la charité qui impose de sauver
les gens malgré eux, qui impose la chasse à l'hérésie et donc
l'intolérance".
Jean Chrysostome, Mosaïque du IXe siècle, Sainte-Sophie :
392
Le patriarche Théophile fait détruire le temple de Dyonisos à Alexandrie :
avec lui, 200 000 volumes partent en fumée ! En 394 les jeux d'Olympie
(nos jeux olympiques actuels) sont supprimés par les chrétiens, il faudra
attendre 1896 pour les revoir. Source
www.bible.chez-alice.fr : "Jésus" Michel Gozard
397
Concile de Carthage : le Nouveau Testament prend sa forme actuelle (sauf
l'Apocalypse).
Eglise
de
Saint-Ambroise - Paris 11e : peinture de Jules Leneveu: Saint Augustin
réconciliant les catholiques et les Donatistes au Concile de Carthage,
XIXe :
401
Saint Augustin, après avoir considéré la religion chrétienne comme une
religion d'incultes, s'être tourné vers le manichéisme puis finalement,
après avoir été nommé évêque de Carthage, Docteur de l'Église, est
considéré comme le plus grand penseur de l'Église antique. Pourtant il
passera une bonne partie de sa vie à détruire temples et statues antiques.
C'est Saint Augustin qui introduit l'idée du "péché originel" et a
commencé sérieusement la chasse aux hérétiques. Source
www.bible.chez-alice.fr : "Encyclopædia Universalis"
415
Hypathie, la dernière grande mathématicienne de l'école d'Alexandrie, par
ailleurs fille de Théon d'Alexandrie, directeur de la bibliothèque, est
mise en pièces et tuée par une foule de moines chrétiens inspirés par
Cyrille, patriarche d'Alexandrie, que l'Église canonisera.
Portrait
d'Hypatie d'Alexandrie, par Jules Maurice Gaspard, 1908 :
Son assassinat marque un tournant : après sa mort, de nombreux chercheurs
et philosophes quittent Alexandrie pour l'Inde et la Perse, et Alexandrie
cesse d'être le grand centre de l'enseignement et de la science du monde
antique. Désormais, la science régressera en Occident, et ne retrouvera un
niveau comparable à celui de l'Alexandrie antique qu'à l'aube de la
révolution industrielle. Les travaux de l'école d'Alexandrie concernant
les mathématiques, la physique et l'astronomie seront préservés, en
partie, par les Arabes, les Perses, les Indiens et aussi en Chine. La
volonté des chrétiens de détruire les preuves que leur religion est basée,
comme les autres, sur des mythes, plonge l'occident dans l'obscurantisme.
Il ne commencera à en sortir que plus d'un millénaire plus tard.
A chaque période d'essor de la religion chrétienne, correspondra une
régression de la condition de vie du peuple et réciproquement.
Sources www.bible.chez-alice.fr : "Encyclopædia Universalis", Enrico
Riboni
416
L'empereur Théodose II décrète que seuls les chrétiens peuvent combattre
dans son armée : la trêve de Dieu. Source
www.bible.chez-alice.fr : "Encyclopædia Universalis".
Italie
vers 440 – prince de la famille de l'empereur byzantin Théodose II
:
Vers
420
Apparition des premières représentations du christ crucifié sur une "croix
"en forme de T. Les romains, pour crucifier leurs ennemis, utilisaient
deux barres verticales terminées par une fourche (crux) sur lesquelles
était posée une barre horizontale (patibulum) à laquelle on liait les
mains du condamné qui était debout, sur le sol. Lorsque, épuisé, le
condamné fléchissait les genoux, la mort survenait au bout de deux ou
trois jours par l'étouffement causé par le poids de la tête qui provoquait
l'occlusion de la trachée. Les romains (ni personne d'autre d'ailleurs)
n'ont jamais utilisé de croix semblables à la croix chrétienne pour leur
supplice. Plus tard les romains ont utilisé parfois des croix grecques en
X ou un pieu fourchu en Y ou même un simple pieu quand le bois manquait
(le condamné était lié par les avant-bras). L’Église a commencé à
représenter Jésus sur une croix en T au IVe siècle puis la croix a été
allongée pour être mieux vu, on a ensuite rajouté un support pour les
pieds puis les premières croix telles que nous les connaissons sont
apparues au Ve siècle. Mais on retrouve des images de croix en T jusqu'au
XVIe siècle. Source
www.bible.chez-alice.fr : Frederik Tristan "Les premières images
chrétiennes"
Ve
siècle
Apparition d'une correspondance entre Pilate et Hérode où ils regrettent
tous les deux d'avoir condamné Jésus : un faux manifeste. Source
www.bible.chez-alice.fr : "Jésus" Michel Gozard
435
Code théodosien qui légalise le totalitarisme chrétien : les païens
perdent leurs droits civiques. Il est légal de détruire les temples
païens. La lutte contre les hérésies est encouragée. Persécution des
juifs. Confiscation des biens non chrétiens. Source
www.bible.chez-alice.fr : Université populaire de Caen 2004, Michel
Onfray.
Édition
numérique du Code Théodosien de Jacques Godefroy :
451
Concile d’Éphèse : les évêques se battent à coup de poings pour décider
s'il y a, oui ou non, deux natures en Jésus-Christ. Sources
www.bible.chez-alice.fr : "
450
Le pape Léon le Grand (440-461) s'adresse aux fidèles en ces termes
(Sermon 22) : "Il y a des gens pour lesquels cette fête qui est nôtre
serait honorée non pas tant en raison de la naissance du Christ que bien
plutôt en raison du lever, comme ils disent, d'un soleil nouveau."
450
Les empereurs Théodose II en Orient, Valentinien III en Occident jettent
les bases légales génératrices des mesures qui nous ont privés de la
presque totalité des auteurs anciens. Une censure impitoyable exercée par
les moines sur les manuscrits qui a duré presque mille ans. Les
manuscrits, pour nous parvenir ont dû franchir une barrière juridique
doublée d'une censure ecclésiastique. L'analyse des textes qui nous sont
parvenus montre que la censure s'est exercée pour éliminer tout ce qui
allait à l'encontre de l'orthodoxie post-constantinienne. Les textes ont
été remaniés, interpolés ou expurgés. Les œuvres des historiens romains de
l'époque, compromettantes, sont détruites comme celles de Aufidus Bassis,
Cluvius Rufus, Fabius Rusticus, Porphyre, Sénèque le Rhéteur, Servilius
Nonianus. Sources
www.bible.chez-alice.fr : cercle Ernest Rénan, "La vie de Jésus
démystifiée", Michel Coquet.
451
Concile de Chalcédoine : la théorie n'est toujours pas au point : le
concile définit donc que le Christ est "vrai dieu et vrai homme et fils de
Marie" : comme ça n'est toujours pas clair, on nommera plus tard ce
problème "le mystère de la sainte Trinité" et on n'en parle plus. La croix
et la passion du Christ sont "définitivement" fixées. Source
www.bible.chez-alice.fr : "Encyclopædia Universalis"
VIe
siècle
L'Église donne des noms aux rois mages (empruntés à Mithra) : Gaspard,
Melchior et Balthazar que l'on fête à l'Épiphanie récupérée de la fête des
Saturnales où l'on tirait au sort un roi-bouffon grâce à une fève placée
dans un gâteau. Le moine Denys le Petit fait naître Jésus en l'an I de
l'ère chrétienne d'après Luc qui affirme que JC a eu 30 ans "en l'an 15 du
principat de Tibère" ce qui contredit Matthieu (Hérode) et Luc
(Quirinius). Concernant la date de naissance de Jésus-Christ, elle est
basée sur les prophéties qui annonçaient sa date de naissance : "Le
sceptre ne sera pas ôté de Juda, ni le bâton de commandement d'entre ses
pieds, jusqu'à ce que vienne Shiloh (l'Envoyé ?), à qui tous les peuples
obéiront " (Genèse, XLIX-10) : le Messie devait donc apparaître soit à la
mort d'Hérode en -4, soit à l'arrivée du procurateur romain Quirinius en
+6. Les rédacteurs des évangiles n'ont pas su se mettre d'accord et il
subsiste aujourd'hui les deux dates contradictoires plus une troisième
choisie par l'Église ce qui est gênant pour les adeptes d'un Jésus
historique... Concernant le lieu de naissance, le "saint" ou "consacré" se
dit "nazir" en hébreu qui a été mal traduit par "nazaréen" autrement dit
habitant de Nazareth (qui n'existait pas en l'an 1). D'autre part les
textes prophétiques annoncent " Et toi (Bethléem) Ephrata, le moindre
des clans de Juda, c'est de toi que me naîtra celui qui doit régner sur
Israël " (A Bethléem, des païens célébraient la naissance du dieu des
céréales Tammuz (Adonis) dans une grotte). Là encore les deux versions
contradictoires ont subsisté dans les évangiles. L'Église essaie de s'en
sortir en affirmant que Marc n'écrit pas explicitement que Jésus est né à
Nazareth mais la contradiction reste bien gênante. Sources
www.bible.chez-alice.fr : "Encyclopædia Universalis", http://perso.wanadoo.fr/jocelyn.bezecourt/2512.html, "Jésus" Jacques Duquesne, Guy Fau, "Corpus Christi" Arte.
506
Concile d'Agde : il défend l'esclavage. Il faudra attendre le XVIe siècle
pour que l'Église s'oppose à l'esclavage. Sources
www.bible.chez-alice.fr : "Christianisme et esclavage", Olivier
Grenouilleau.
527
L'empereur Justinien fonde le couvent de Sainte-Catherine dont la chapelle
est supposée être construite à l'endroit précis où était le buisson ardent
dans le Sinaï. Encore aujourd'hui, un moine arrose tous les jours le
buisson en question.
Couvent
de Sainte-Catherine :
529
Fermeture de l'académie de Platon à Athènes. Le savoir antique, violemment
critiqué par les Pères de l'Église tel Saint Augustin, disparaît des
esprits. Un voile tombe sur les sciences.
Source www.bible.chez-alice.fr : "Les nouveaux mondes du cosmos". Mayor
/ Frei.
532
L'empereur Justinien fait fermer l'école de philosophie d'Athènes,
considérée comme le dernier bastion du paganisme. Désormais,
l'obscurantisme et l'ignorance règnent en maîtres dans tout le bassin
méditerranéen.
Justinien Ier,
mosaïque de la basilique Saint-Vital de Ravenne, avant 547 :
535
St Benoît fonde les bénédictins : il écrit sa règle qui va codifier les
observances à la base du monachisme occidental. En 1950, on s'apercevra
que St Benoît avait simplement fait une compilation d'un texte antérieur :
"Regula Magistri".
VIe
siècle
Date du codex Borgianus qui diffère des plus anciens manuscrits que nous
possédons du Nouveau Testament : les codex Sinaïticus et les codex
Vaticanus. Ce qui veut dire qu'au VIe siècle, on était encore en train de
bricoler la bible...
Page 71 du Codex Borgianu : le dieu soleil Tonatiuh :
à
partir du VIe siècle
L’Église réglemente la vie privée des chrétiens : un couple
doit rester chaste le dimanche, la veille de la messe, les mercredis et
vendredis, avant les fêtes liturgiques, les carêmes avant Noël, Pâques et
la Pentecôte. Il faut éviter tout rapport pendant les règles et pendant la
grossesse. Quarante jours après la naissance et pendant la période
d'allaitement... La malformation d'un nouveau-né était vue comme la
manifestation de la colère de Dieu contre un péché de conception. Source
www.bible.chez-alice.fr : "Être
chrétien au Moyen Age" Jean Verdon.
550
Cosmas, un moine chrétien décrit l'univers : la Terre est en bas, seul
point stable de l'Univers, elle a une forme parallélépipède comme le
tabernacle de Moïse, au nord, une montagne autour de laquelle tourne le
soleil d'où les saisons, les jours les nuits. Il a donc fallu seulement
quatre siècles après Ptolémée pour qu'il ne reste plus rien dans le monde
chrétien de l'héritage des anciens philosophes grecs.... Source
www.bible.chez-alice.fr
: "L'univers exploré" Jean-Claude Pecker.
570
Naissance supposée de Mahomet (Muhammad) (le loué fils de l'esclave
d'Allah). L'existence de Mahomet n'est pas certaine, elle a été énormément
romancée et le Coran a été profondément remanié au cours des siècles
(comme le montrent les manuscrits du VIIe siècle découverts en 1972 dans
la mosquée Jama'a al Kabir à Sanaa au Yémen). Mahomet n'a laissé aucune
trace écrite ou archéologique de son passage. Il n'a jamais mené de guerre
sainte. Le refus des musulmans de faire de l'histoire a permis l'émergence
d'une caricature de Mahomet telle que la dépeignent les islamistes qui
prêchent un retour à l'Islam pur qui n'a jamais existé ou qui croient
vivre comme le prophète, un homme dont la vie est une succession de
légendes ! Sources
www.bible.chez-alice.fr : "Sciences et Avenir" janvier 2003, "Le
Seigneur des tribus. L'Islam de Mahomet" Jacqueline Chabbi, professeur à
l'université Paris-VIII-Saint-Denis, "Encyclopædia Universalis", "Le
Monde"
7 septembre 2001, Liberation
15
février 2013
590
Grégoire I, dit Le Grand devient pape. Il invente la croisade. Outre la
grammaire, il décourage ou interdit l'enseignement de la culture
gréco-romaine en général, y compris les langues, la science, la
philosophie et la mythologie. Maintenir le peuple dans l'ignorance permet
de protéger les mensonges de l'Église.
Le
pape Grégoire Ier. Enluminure du codex Bodmer :
594
Lettre que le pape Grégoire Ier écrit le 12 juillet 594 : "Il faut se
garder de détruire les temples des idoles ; il ne faut détruire que
les idoles, puis faire de l'eau bénite, en arroser les temples, y
construire des autels et y placer des reliques. Si ces temples sont bien
bâtis, c'est une chose bonne et utile qu'ils passent du culte des démons
au service du vrai Dieu ; car, tant que la nation verra subsister ses
anciens lieux de dévotion, elle sera plus disposée à s'y rendre, par un
penchant d'habitude, pour adorer le vrai Dieu.
VIIe
siècle
L'Islam oblige les juifs à s'habiller en jaune et les chrétiens en bleus
(dhimmi). Au 12e siècle, les chrétiens reprendront cette idée en demandant
aux juifs de porter l'étoile jaune.
638
Les arabes reprennent Jérusalem aux byzantins. A noter que les
références à la bible son nombreuses dans le coran. Jérusalem n'y est
jamais mentionnée.
VIIe
siècle
Fabrication du chemin de croix (Via Dolorosa) à Jérusalem. Source
www.bible.chez-alice.fr : Arte
thema
Corpus Christi
680
Synode de Constantinople : l’Église décide de représenter Jésus par un
jeune berger souriant et de le mettre sur une croix. A partir du XIIe
siècle, l’Église le représentera sous la forme d'un homme agonisant dans
les pires souffrances. Source
www.bible.chez-alice.fr : "La vie de Jésus démystifiée" Michel Coquet.
Synode de Constantinople, Musée du Vatican :
692
Le Calife Abd al-Malik fait construire à Jérusalem la Coupole du
Rocher, le plus ancien monument islamique conservé au monde.
D’architecture byzantine, le nouvel emblème de Jérusalem n’est pas une
mosquée, mais vise d’abord à honorer la mémoire d’Abraham (ou Ibrahim),
qui, selon le Coran, serait le bâtisseur de la Kaaba. La Coupole du
Rocher est aussi une critique du christianisme, et en particulier du
dogme de la Trinité. Abd al-Malik y fait inscrire : "Ô gens du Livre
[NDLR : les chrétiens], ne soyez pas excessifs dans votre religion, et
dites seulement la vérité sur Dieu. Le Messie, Jésus, fils de Marie,
fut seulement un messager de Dieu, il fut la parole de Dieu confiée à
Marie. Croyez ainsi en Dieu et en ses messagers et ne parlez pas de
Trinité ; abstenez-vous de parler de cela, cela vaut mieux pour vous
!". La grande mosquée au sud de la Coupole de Rocher, deuxième haut
lieu musulman de Jérusalem, a sans doute été achevée par Al-Walid, fils
d’Abd al-Malik. Détruite par deux tremblements de terre, elle sera
reconstruite au XIe siècle par le calife fatimide Al-Zahir Source
www.bible.chez-alice.fr : Lexpress
692
Concile de In Trullo : demande la vénération de la croix et que le Christ
soit représenté sous son aspect humain glorifié. Source
www.bible.chez-alice.fr
: "Encyclopædia Universalis"
VII-XV
siècle
Le "Moyen âge Chrétien". Profitant de la disparition des grandes
bibliothèques romaines et de l'absence quasi-totale d'activité d'édition
en Europe, l'Église obtient de fait un monopole sur l'ensemble de l'écrit
et de l'information. Le peuple est laissé volontairement dans l'ignorance,
on le décourage de lire la Bible au cas où il aurait accès à un
exemplaire. Les révoltes des paysans dans l'empire germanique plus tard en
1524 dont les revendications s'inspirent de la Bible diffusée en grande
série grâce à Gutenberg quelques années auparavant montreront que l'Église
a raison. Dès le XIIIe siècle, l'inquisition interdira même formellement
la possession de livres de l'Ancien Testament. Peu à peu, l'Église impose
l'inquisition, le célibat des prêtres, le caractère obligatoire du mariage
avant toute relation sexuelle.
C'est aussi à cette époque que se développe ce qui deviendra une tradition
chrétienne : brûler vifs des gens. Environ 1 million de "sorcières" seront
brûlées au cours du moyen-âge. Source
www.bible.chez-alice.fr : Enrico
Riboni
751
Rédaction de la "Donation de Constantin" : un document que l'empereur
Constantin aurait remis en 335 au pape Sylvestre 1er et qui établit
l'autorité spirituelle et temporelle de la papauté, la théocratie
temporelle de l'Église : toutes les "îles" de la chrétienté appartiennent
de droit au Saint-Siège. Un faux grossier qui sera dénoncé comme tel par
L. Valla en 1440. Ce document affirme que le pape a une primauté de
juridiction sur l'Église toute entière. Le pape s'appuie sur ce document
pour revendiquer les territoires de Rome et de Ravenne. Les catholiques
romains s'en serviront pour justifier la doctrine de la primauté du droit
divin du pape et de l'infaillibilité de son magistère. Cette doctrine sera
érigée en dogme lors du concile Vatican 1 en 1870. Source
www.bible.chez-alice.fr : "Encyclopædia Universalis"
754
Le pape Étienne II apporte à Pépin le Bref une lettre de saint Pierre
"apportée du ciel" : la fraude pieuse fonctionne toujours !
800
Les prêtres procèdent à la célébration du mariage.
L'empereur
chrétien Charlemagne convertit nombre de Saxons, en leur proposant le
choix suivant : se convertir au catholicisme ou avoir la tête coupée.
Plusieurs dizaines de milliers de têtes tombent, avec la bénédiction de
l'Église. Source
www.bible.chez-alice.fr
855
Lors de la procession qui suivit l'élection du pape, on s'aperçut qu'il
s'agissait d'une femme et qu'elle était enceinte ! La papesse Jeanne fut
traînée hors de Rome et lapidée. L'histoire est douteuse mais elle est
reconnue par le concile de Latran. Source www.bible.chez-alice.fr
: "Encyclopædia Universalis".
Gérald Messadié - 4000 ans de mystifications historiques.
La papesse Jeanne, illustration du De mulieribus claris, vers 1500 :
Chrétiens : vous croyez en Jésus Christ, Jésus de Nazareth ? Vous avez la foi ? Éprouvez-la !
Essayez, de temps en temps, quand vous lisez le Nouveau Testament, de vous dire, juste une fois, "Et si c'était un mythe ?"
Et "Fiat Lux", d'un seul coup, la lecture s'éclaircit...
26/12/2023